André Citroën est un jeune ingénieur diplômé de l'Ecole Polytechnique. Lors d'un voyage en Pologne, il découvre un type d'engrenage droit. De retour en France, il poursuit des études pour améliorer le système qui va donner naissance à un engrenage en V. Il dépose un brevet d'engrenages à doubles chevrons. Le futur symbole de la marque Citroën. Il crée en 1913 la Société des Engrenages Citroën.
Au cours de la 1er Guerre Mondiale son usine de fabrication produit des obus.
A la fin de la guerre, André Citroën décide de reconvertir son usine en centre de production automobile.
Il a la connaissance des travaux du taylorisme et des principes du fordisme lors d'un stage chez Henry Ford pour produire un véhicule à la chaîne pour réduire le prix de vente et démocratiser la voiture. Il décide d'appliquer ces principes dans sa nouvelle usine en 1919 dans le XVe arrondissement de Paris sur le quai de Javel.Il recrute des ingénieurs polytechniciens pour concevoir les nouvelles techniques à installer dans ses voitures. L'ingénieur Jules Salomon a créer la 10 HP de type A.
A la fin de l'année, il est assemblé 30 voitures de la 10 HP type A par jour. Au niveau technique sa motorisation est assurée un moteur à 4 cylindres de 18 Ch qui permet à la voiture d'atteindre la vitesse de pointe de 65 km/h. Un autre changement majeur, le volant de la direction est installée à gauche pour répondre aux nouvelles exigences de la conduite. Elle consomme environ 7,5 l/100 km. Son prix: 7.950 francs.
En 1920, il a été produit 12.244 véhicules. En 1921, la 10 HP Type B est commercialisée pour remplacer le type A. Sa motorisation est plus puissante, un moteur de 20 Ch qui permet une vitesse de pointe de 72 km/h avec une consommation d'environ 8l/100 km. Sa fiabilité va faire le succès de l'entreprise. Les taxis parisiens vont l'adopter.
Le bois est très utilisé dans les premières voitures pour les éléments de carrosserie.
Au niveau de la communication, André Citroën a compris l'importance des actions publicitaires pour atteindre ses objectifs de production. Les expéditions Citroën " la traversée du Sahara en autochenilles", la "Croisière Noire" vont être des puissants supports médiatiques que la presse va reprendre et commenter dans des articles. L'idée est de convaincre la population que l'Automobile est le moyen de transport de l'avenir. A chaque expédition, il y a une équipe de cinéaste pour filmer.
Au niveau technique, les véhicules autochenilles sont construites sur la base du Type A et Type B avec un moteur Citroën Kégresse Hinstin de 20 Ch.
En 1923, le film "Raid Citroën La Traversée du Sahara" réalisé par Gaumont est un succès populaire.
En 1925, au retour de l'expédition de la Croisière Noire, des expositions et notamment au Musée du Louvre montrent les objets, les photographies, le film rapportés. C'est un grand succès populaire qui se traduit par une forte augmentation des ventes.
En 1921, Citroën loue aux Automobiles Clément Bayard l'usine de Levallois pour augmenter sa production. Il va produire le modèle Torpédo 5 CV Trèfle. Il crée la Sovac pour proposer à la clientèle un crédit à la consommation pour acheter ses voitures.
Il équipe la France 150.000 panneaux indicateurs sur le réseau routier avec une référence à Citroën.
Le lancement commercial de la 5 CV type C est le pendant européen de la Ford T d'Henry Ford. Son prix de vente 8.500 francs permet l'accès à l'automobile à un plus grand nombre de la population aisée.
En 1923, André Citroën retourne aux Etats-Unis chez Henry Ford pour mesurer l'avancer des nouvelles méthodes de travail sur les chaînes de production et d'assemblage. Il revient avec de nouvelles idées à mettre en oeuvre dans le domaine de la production, mais aussi avec la mise en place d'un système de contrôle de la production.
Dans les années 20, André Citroën va développer un réseau de maintenance automobile Citroën (Concessions et agents) afin d'assurer un service d'après-vente. Ce nouveau service est possible grâce à la standardisation des pièces qui permet à un mécanicien de remplacer la pièce défectueuse immédiatement. Les concessionnaires doivent avoir un stock de pièces détachées.
La construction des concessions était réalisée par le service d'architecture Citroën. André Citroën a utilisé l'architecture comme un moyen de communication visuelle en centre-ville à Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, ....
A Lyon, l'architecte Jacques Ravazé et ses adjoints Wybo et Lagrange avec l'aide pour les calculs de structures de l'ingénieur Bergerot vont construire la plus grande station-service d'Europe rue de Marseille (Lyon 7e). Son style imposant doit véhiculer l'image de la modernité de la marque Citroën. Elle a ouvert en 1932 et elle existe encore à Lyon.
A l'intérieur, l'organisation est pensée pour optimiser la présentation des modèles à la clientèle et pour réaliser les tâches de la maintenance automobile.
En 1924, la Société Anonyme André Citroën est constituée. Il sort de ses différentes usines + 60.000 véhicules par an. Il est devenu le 1er constructeur automobile français.
La B2 a été produite jusqu'en 1926 à 89.841 exemplaires (berline, coupé sport, boulangère, Normande). En 1924, la B2 est fabriquée avec une carrosserie tout acier dans l'usine neuve de Saint-Ouen.
La B10 est commercialisée de 1924 à 1925 avec une motorisation de la B2 et une carrosserie tout acier. Elle a été produite à 17259 exemplaires.
La B12 est lancée en 1925 avec un moteur de 4 cylindres en ligne de 20 Ch avec des freins sur les 4 roues. Sa production s'arrête en 1927. Elle a été produite à 38.381 exemplaires (torpédo, cabriolet, conduite intérieure).
Le 1er succès commercial est enregistré avec le modèle B14 qui va être commercialisé entre 1926 et 1928 à + 127.000 exemplaires (torpédo, berline, cabriolet, coupé, conduite intérieure... et Normande). Le prix de vente de 22.600 francs et le niveau de l'équipement ont été une référence sur le marché français de l'Automobile.
L'ingénieur américain Edward Gowan Budd va contribuer à la conception de ce modèle équipé d'une motorisation de 4 cylindres en ligne de 22 Ch qui permet d'atteindre 80 km/h avec une boîte de vitesses à 3 rapports.
La B14 G Limousine 1927
La B 14 Camionnette de 1927
En 1928, il est commercialisé la version C4 produite à partir des éléments de la B14 mais avec un restylage de la carrosserie et une nouvelle motorisation plus puissante de 40 %. Le véhicule peut atteindre les 90 km/h. Au niveau technique, l'allumage bénéficie d'un distributeur Delco Rémy. Une version C6 est sortie pour satisfaire une clientèle plus aisée. Le moteur est un 6 cylindres en ligne. L'équipement est complet et la finition est de qualité.
En 1929, il sort + 100.000 véhicules des chaînes de production. Le groupe Citroën est devenu le 1er constructeur automobile européen et le 2e au monde. Il emploie 32.000 salariés.
Malgré la crise économique mondiale, André Citroën poursuit son développement technique et commercial. Le marché automobile mondial est en récession. Le nombre de voitures vendues par Citroën baisse .... 70.000 .... 40.000/an. Les investissements entrepris ne peuvent pas être financés par la marge bénéficiaire dégagée par les ventes. Le groupe doit encore emprunter et recourir à ses actionnaires pour faire face.
En 1931, il est commercialisé la C6 C GL. Elle est l'aboutissement de cette version luxueuse. Sa motorisation est un moteur à 6 cylindres en ligne à haut rendement de 50 Ch. Elle consomme environ 14l/100 km et elle peut atteindre la vitesse de 100 km/h.
André Citroën et Georges Marie Haardt veulent refaire une expédition automobile d'envergure. L'Asie est choisie. Cette expédition mythique va s'appeler "la Croisière Jaune". Deux équipes, l'une part de Beyrouth et l'autre de Pékin pour se rejoindre à Aksu. L'expédition a commencé le 4 avril 1931 et elle s'est terminée le 12 février 1932. L'exploit était commenté par la presse en France.
On peut remarquer que l'équipement du véhicule s'améliore.
En 1932, la 8 CV est lancée, elle prendra le nom de Rosalie. Le constructeur a amélioré la résistance de la carrosserie en adoptant un nouvel acier. Afin de démontrer la qualité d'endurance du moteur, en 1933, une voiture est préparée pour faire une course d'endurance sur le circuit de Montlhéry. Elle va parcourir 300.000 km en 134 jours avec une moyenne de 93 km/h.
Au niveau de la motorisation, on retrouve selon les modèles 8 CV, 10 CV un moteur à 4 cylindres en ligne de 32 Ch et pour la 15 CV un moteur de 6 cylindres de 56 Ch. Cette voiture est luxueuse pour l'époque.
Au niveau financier le développement de l'empire industriel d'André Citroën se fait par des emprunts aux banques et des levées de capitaux auprès des actionnaires. Une grève dure bloque presque 2 mois l'outil de production. En 1934, les banques annoncent l'arrêt du plan de financement. Un rapport de la Banque de France indique une perte de 200 millions de francs. Le 15 décembre 1934, la Société Anonyme André Citroën est liquidée. Le gouvernement et les banquiers demandent à Pierre Michelin, 1er créancier de Citroën, de reprendre le groupe afin de préserver les emplois de + 100.000 salariés et d'assainir les finances.
Les pionniers de la saga Citroën, Georges Marie Haardt, directeur général et vice-président de Citroën meurt le 16 mars 1932 sur le chemin du retour de la Croisière Jaune , il était le bras droit d'André Citroën celui-ci meurt d'un cancer le 3 juillet 1935.
La mythique 7 A ou Traction Avant
L'industriel André Citroën avait besoin économique urgent de sortir un nouveau modèle best seller pour assurer un volume de travail pour faire tourner les sites industriels et régler ses engagements financiers.
Il demande à l'ingénieur André Lefebvre de sortir du bureau d'études la conception d'un véhicule d'avant garde. Après plusieurs recherches techniques, il s'oriente vers la solution envisagée par le constructeur italien Lancia, un carrosserie monocoque autoporteuse en acier et pour améliorer la tenue de route, il fallait perfectionner le système d'assemblage de l'ensemble du bloc moteur et de la boîte de vitesses avec les deux roues de l'avant du véhicule.
Le bureau d'études planche sur la sortie d'un véhicule à traction avant, équipé d'un système de freinage hydraulique avec une carrosserie monocoque et une liaison au sol par un système de suspension à roues indépendantes.
Il est demandé au designer Flaminio Bertoni d'apporter son concours afin de travailler les lignes pour améliorer l'aérodynamisme du futur véhicule.
Le cycle de conception - prototype - validation des solutions techniques et esthétiques se sont déroulés sur environ 2 ans. Un record pour l'époque.
Elle est commercialisée après la présentation à la presse en avril 1934.
Les premières A7 sont assemblées sur 2 lignes de 250 mètres à l'usine du Quai Javel. De nouvelles machines importées des États-Unis permettent d'améliorer la productivité et de réduire les coûts de production. En 1935, il fallait 955 heures pour fabriquer une A11, en 1936 le temps est réduit à 480 heures.
La sortie précipitée de la Traction a occasionné des problèmes de fiabilité. La clientèle doit revenir souvent aux concessions pour réparer leur voiture.
Le bureau d'études va travailler à apporter des solutions techniques fiables. À partir de 1936, l'A11 est une voiture fiable.
Le succès commercial de la Traction contribue à assainir les dettes du constructeur Citroën. Au Salon de l'Automobile, sur le stand de la marque on pouvait admirer en 1er mondiale la Traction M 11 à moteur diesel pour les familles. Le moteur est un 4 cylindres à injection indirecte de 40 Ch.
La Traction a été assemblée de 1934 à 1957 dans plusieurs pays: France Quai Javel, en Belgique à Forest, en Angleterre à Slough, en Allemagne à Cologne et au Danemark à Copenhague. Il a été fabriqué environ 760.000 exemplaires en berline, familiale, limousine, coupé et cabriolet.
Pour la petite histoire, André Lefebvre avait proposé son projet de la Traction à Louis Renault qui l'avait refusé.
En 1935, Pierre Michelin, PDG de Citroën, nomme Pierre Boulanger, ingénieur maison à la direction du groupe industriel Citroën comme Vice-président et Responsable du Bureau d'études (BE). Cette nomination se fait sur les recommandations d'Édouard Michelin dont il a été son collaborateur direct chez Michelin.
À la mort accidentelle de Pierre Michelin en 1937, il a été nommé PDG de Citroën puis en 1938, il devient Cogérant du groupe Michelin. En 1937, Il nomme André Lefebvre comme Responsable du BE.
La mythique 2 CV ou Deudeuche
En 1938, Pierre Boulanger a une idée qui partage avec André Lefebvre, commercialiser un véhicule populaire à faible coût. Une étude de marché permet de valider ce projet. Le projet TPV (Toute Petite Voiture) est lancé.
Pierre Boulanger rédige le cahier des charges pour la conception de la future 2 CV:
" 4 places assises, 50 kg de bagages transportables, 2 CV fiscaux, traction avant, vitesse de point 60 km/h, boîte de vitesses 3 rapports, facile d'entretien, équipé d'une suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d'oeufs sans en casser un seul, ne consommer que 3 litres/100 km et sans aucun signe ostentatoire".
Le responsable du BE nomme des chefs de projets en fonction de leur spécialité par rapport aux cahiers des charges: Alphonse Forceau pour la liaison au sol (suspension), Pierre Meyer la motorisation, et pour la carrosserie Jean Muratet et pour le style le designer l'italien Flaminio Bertoni.
En 1939, le PDG a validé les solutions techniques retenues pour la future 2 CV. Il est assemblé 250 prototypes pour être présenté au Salon de l'Automobile de Paris. À la déclaration de la Guerre, il est décidé de détruire ou de cacher les exemplaires pour éviter que l'industrie automobile allemande s'empare du projet pour construire leur voiture du peuple.
Pendant l'occupation allemande, le PDG de Citroën est contacté pour montrer son étude sur son projet de la 2 CV. Il refuse. Vers 1942, il est décidé de reprendre les études de la 2 CV en s'adaptant à la réalité économique du moment dans le plus grand secret. Certaines solutions techniques sont revues comme le problème du refroidissement du moteur.
En 1948 la 2 CV type A est présentée au Salon Automobile de Paris. Elle est officiellement commercialisée. Elle équipée d'un moteur bicylindre 375 cm3 refroidis par air développant 9 Ch mis au point par Walter Becchia avec un embrayage centrifuge.
À cause du rationnement des matériaux, il n'a été produit que 876 exemplaires en 1949. Cependant à partir de 1950 les cadences augmentent pour atteindre dès 1950 6.200 voitures assemblées par an. La demande est importante, il faut attendre 3 à 5 ans pour être livré. Le prix de vente: 228.000 francs.
Au niveau de l'ingénierie, les solutions techniques adoptées sont parfois existantes dans l'aéronautique. Dans cette industrie, on retrouve des contraintes techniques similaires au domaine automobile par exemple le freinage...
En 1958, une version 2 CV 4x4 ou 2 CV Sahara a été assemblée jusqu'en 1960.
La 2 CV a été produite à 5.114.940 exemplaires.
Au début des années 60, les ventes de la 2 CV baissent avec la concurrence de la 4 L de chez Renault. La direction lance le projet de la future Dyane sur la base de la 2 CV. Au niveau du cahier des charges, il est précisé qui était impératif de reprendre les bases techniques de la 2 CV pour réduire les coûts de production. Au niveau commodité pour la clientèle, on reprenait l'idée du hayon pour le chargement.
Au niveau du style, la direction a décidé de charger le bureau d'études de Panhard et Levassor, nouvelle société du groupe Citroën, du design. Le designer Louis Bioner a proposé des plans qui ont été retouchés par Jacques Charreton du BE de Citroën.
En 1967, la Dyane est commercialisée. Elle a été assemblée sur les sites industriels de Levallois Perret et Rennes La Janais. Pour le marché européen, elle est fabriquée aux usines Vigo en Espagne, Mangualde au Portugal, et Forest en Belgique. Elle s'est vendue + 1.400.000 exemplaires en berline et fourgonnette (Acadiane).
Au niveau motorisation, un moteur bicylindre de 425 cm3 de 21 Ch est monté à la vente en 1967. Après, il est proposé un moteur de 602 cm3 de 3 CV sur la Dyane D6. On a monté un nouveau moteur de 602 cm3 sur la Dyane 6.
En 1968, il est commercialisé la Méhari. Cette voiture est dédiée au marché des loisirs. Elle est conçue sur la base technique de la Dyane. Le bureau d'études décide d'utiliser un plastique technique (ABS) pour la fabrication de la carrosserie. Le Ministère de la Défense va acheter + 1.000 pour équiper la Gendarmerie et certaines unités de l'Armée de Terre.
Au milieu des années 50, le groupe industriel Citroën ne commercialise que 2 modèles phares: la 2 CV et la DS. La direction prend conscience qu'il est urgent de proposer à la clientèle un modèle intermédiaire entre ces deux véhicules.
Le bureau d'études est chargé de l'étude par rapport aux besoins identifiés par les réseaux commerciaux. Il y a un potentiel de vente auprès des femmes. Il est indispensable de proposer 4 vraies places dans le futur véhicule. Au niveau des contraintes économiques, il faut partir de la plateforme technique de la 2 CV avec une motorisation plus puissante.
Le tracé de la lunette arrière répondant à l'exigence de pouvoir asseoir 2 personnes à l'arrière sans difficulté. À l'époque, peu de constructeurs avaient développé une solution technique pour répondre à cette contrainte d'usage.
La nouvelle usine de La Janais à Rennes va produire l'Ami 6. Il était prévu une chaîne de production pour sortir 1.200 véhicules / jour. Sa motorisation un moteur de 2 cylindres de 602 cm3 d'une puissance de 22 Ch. Elle pouvait atteindre la vitesse de 100 km/h.
Le succès commercial est marqué par le titre envié de la voiture la plus vendue en France en 1966. En 1969, il est lancé l'Ami 8 qui reprend les principaux éléments techniques de l'Ami 6. En 1970, il a été monté pour améliorer le freinage des disques à l'avant.
Au total, il a été assemblé + 1.800.000 exemplaires (Ami 6 & Ami 8 & Ami Super)
La mythique DS
Au début des années 50, la direction générale de Citroën envisage de commercialiser une nouvelle voiture en remplacement de la Traction 15. Le PDG, Pierre Boulanger charge l'ingénieur André Lefebvre, responsable du Bureau d'études de concevoir ce nouveau véhicule. Le designer Flaminio Bertoni réalise des esquisses à partir du style de la Traction.
Il est important que la nouvelle voiture marque l'Histoire de l'Automobile comme la Traction à la fois sur l'aérodynamique et sur les solutions techniques d'avant-garde.
Au niveau des contraintes techniques, il est prévu au niveau de la motorisation, un moteur de 6 cylindres placé de manière longitudinale. Le tracé doit l'intégrer dans ses recherches de ligne esthétique. Il est décidé d'utiliser un système de suspension hydropneumatique conçu par l'ingénieur Paul Magès pour apporter une liaison au sol confortable. Au niveau du chargement, la centrale hydraulique à haute pression permet une hauteur constante par rapport à la route quelque soit la charge du véhicule.
La direction est assistée pour limiter les efforts à la conduite. Le freinage est assuré par un système de disques à l'avant plus efficace que les tambours. On commence à introduire des notions de sécurité passive à la conception du véhicule.
En 1955, au Salon de l'Automobile de Paris est la DS est la vedette. Il est enregistré 12.000 commandes dès la 1ère journée !!!
La DS est assemblée sur le site du Quai Javel. Au niveau de l'Europe, elle est produite en Belgique. En 1957, il est commercialisé l'ID 19, une version moins équipée que la DS. Cette stratégie commerciale permet d'amortir plus rapidement les coûts de développement et de production des chaînes de fabrication. La clientèle a le choix entre deux variantes d'un modèle à la mode.
Au fil des années, il est introduit des nouveautés techniques sur les nouveaux modèles (ID 20, DSuper, DS Spécial, DS 19, DS 20, DS 21, DS 23) pour maintenir le niveau des ventes. Le top était la DS 23 Pallas.
Au total, elle a été produite environ 2 millions de DS et ID sur la période 1955 - 1975.
Encore aujourd'hui, elle fait rêver comme dans la série américaine Mentalist où Patrick Jane utilise une DS.
La SM
Ce véhicule est la voiture la plus aboutie de l'Histoire du groupe Citroën. Elle était une alternative française sur le marché des voitures de luxe des années 70.
La direction du groupe Citroën demande à son bureau d'études de travailler sur le projet d'une voiture de grand tourisme sur la base de la DS. L'acquisition en 1968 de la société italienne Maserati permet d'utiliser le fameux V6 à 3 carburateurs de 170 Ch de l'ingénieur italien Alfieri et des équipements de la Maserati Merak.
Au niveau de la carrosserie, le designer Robert Opron travaille sur une ligne très fluide et très aérodynamique.
Elle est commercialisée en 1970 au prix de vente d'environ 100.000 francs.
Le bureau d'études avait repris les solutions techniques utilisées dans la DS et ajouté des nouveautés comme la direction à assistance variable développée par l'ingénieur Paul Magès et des feux directionnels.
Au niveau de l'évolution de la motorisation, en 1973, l'injection électronique permet d'augmenter sa puissance à 178 Ch en réduisant la consommation.
Cette voiture d'exception n'a pas été un succès commercial en France et en Europe. Elle n'a été produite qu'à 12.920 exemplaires. Sa production a été arrêtée en 1975 sur la décision du nouveau propriétaire de Citroën, le constructeur Peugeot.
En 1974, le groupe Citroën est au bord de la faillite. Son propriétaire, le groupe Michelin ne veut plus éponger les dettes financières. L'Etat français demande au groupe industriel automobile Peugeot de prendre le contrôle de Citroën pour créer un leader européen dans la construction automobile.
La nouvelle direction prend la décision d'arrêter la production des modèles déficitaires dans la gamme de chez Citroën. L'assemblage de la SM est arrêté à l'usine du Quai Javel.
Les ventes avaient fortement baissé après les chocs pétroliers 1973. En 1974, il ne s'est vendu que 294 SM.
La fiabilité du moteur Maserati n'était pas au rendez-vous et le SAV de chez Citroën n'était pas formé pour réaliser le dépannage dans les meilleurs délais. Ces faits ont tué ce modèle auprès de la clientèle aisée.
L'arrêt de cette voiture d'exception marque un tournant historique au sein de Citroën. Les ingénieurs du bureau d'études devront tenir compte de la réalité économique. Il est exigé de produire des modèles qui assurent une certaine rentabilité sur les capitaux investis.
Le groupe Citroën voulait lancer un nouveau modèle sur le marché de la berline moyenne gamme. Il y a eu plusieurs pistes ébauchées à partir d'une évolution de l'Ami 6, au final, le projet est novateur. Au niveau technique, le bureau d'études va utiliser des systèmes comme la centrale hydraulique de la DS. Elle est commercialisée en 1970. Elle a été produite sur le site industriel de La Janais à Rennes. Au niveau de la motorisation, le moteur est un 4 cylindres à plat de 55 Ch à 65 Ch. Au fil du temps, sa motorisation a été plus puissante. Il a été produit la GS birotor à moteur rotatif à - 900 exemplaires !!
La GS s'est vendue à presque 2,5 millions d'exemplaires. La GS Pallas était le haut de gamme.
La BX vient remplacer la GS pour relancer les ventes sur ce marché automobile. Le designer Marcello Gandini de chez Bertone va opter pour des lignes anguleuses par rapport à la GS. Au niveau de la motorisation, il est proposé des versions à essence et diesel à partir des moteurs disponibles dans le groupe PSA.
Elle a été assemblée sur le site La Janais à Rennes à + 2.000.000 d'exemplaires à partir de 1982. À partir de 1986, Citroën commercialise des BX GTI de 123 Ch à 160 Ch.
La marque Citroën n'est pas présente sur le marché de la petite voiture urbaine. Le groupe PSA décide de doter cette marque d'un modèle. Le projet industriel de la LN est bâti à partir des éléments de carrosserie de la Peugeot 104 et pour les éléments mécaniques des deux marques. Elle a été commercialisée en 1976. Elle a été assemblée sur le site industriel de Mulhouse à 353.000 exemplaires.
En 1978, Citröen commercialise la Visa. Au niveau de la motorisation, le Bureau d'études a décidé de l'équiper du bi-cylindre de 652 cm3 de la 2 CV après certaines modifications montées de manière longitudinale. Le moteur de la 104 Peugeot, le 4 cylindres de 57 Ch est monté de manière transversale. Elle est équipée d'un allumage électronique.
Elle est assemblée sur le site La Janais à Rennes à + 1.200.000 exemplaires.
En 1991, il est commercialisé la ZX pour compléter la gamme commerciale entre la BX et la Visa. Elle est assemblée sur le site rennais et à l'usine d'Aulnay pour le marché français et sur le site espagnol de Vigo pour le marché européen. Un joint venture permet à la nouvelle entreprise Dongfeng Citroën Automobile Company de produire la ZX sur le site Xiangfan à partir de 1992 et Wuhan en 1995 sous le nom de Fukang en Chine.
Au total, il a été commercialisé + 2 millions d'exemplaires de la ZX - Fukang.
La direction générale de PSA a décidé de relancer le département de la compétition automobile pour utiliser les résultats positifs des retombées médiatiques. Ce choix stratégique doit dynamiser l'image des deux marques Citroën et Peugeot auprès de différentes clientèles.
La stratégie de Citroën a été de se placer sur le rallye-raid avec la ZX Rallye Raid. Les résultats sont au rendez-vous avec 4 victoires au Paris-Dakar (1991, 1994, 1995 et 1996).
La Xiantia est commercialisée en 1993 pour remplacer la BX. Le bureau d'études a sélectionné les principales innovations techniques comme la suspension hydropneumatique à maintien d'assiette constante (système SC-MAC) et le train arrière autodirectionnel pour proposer une voiture confortable à conduire même en charge.
Au niveau du style, le travail est soustraité à la Carrozzeria Bertone pour imaginer les lignes de la future voiture.
Au niveau de la motorisation, il est monté un moteur 4 cylindres de 88 Ch à 150 Ch à essence et un moteur V6 de 190 Ch. Au niveau de la motorisation diesel, il est monté les moteurs XUD9A et XUD9TF turbo de la BX. En 1998, le nouveau moteur DW10ATED de 110 Ch du groupe PSA est monté pour la 1ère fois sur un véhicule commercialisé.
Elle a été assemblée sur le site de Rennes. Elle a été commercialisée à + 1 million d'exemplaires.
La direction générale de Citroën confie au désigner Robert Opron, le père de la mythique DS, la responsabilité de dessiner le futur modèle. Ce dernier s'inspire des travaux de style du célèbre carrossier italien Pininfarina et de ses propres recherches sur l'aérodynamisme.
Il est important pour le groupe Citroën de réussir à imposer la future CX sur le marché français et européen pour rétablir les finances de l'entreprise. Le bureau d'études doit apporter une solution technologique d'avant garde pour réussir son pari. Les ingénieurs vont se concentrer sur le moteur à mouvement rotatif (moteur Wankel) avec le constructeur allemand NSU. Malheureusement cette technologique de pointe s'est heurtée à des difficultés de fabrication. Le projet n'a pas abouti au niveau industriel.
En 1974, la CX est commercialisée avec une motorisation à essence un 4 cylindres transversal de la DS 20 et une motorisation plus puissante de la DSuper 5 de 172 Ch. En 1975, il est lancé la version de la CX 2200 D à moteur diesel de 2175 cm3. En 1977, la CX 2400 GTi est commercialisée avec un système à injection électronique.
Elle était assemblée sur le site industriel d'Aulnay-sous-Bois au rythme de production de 500 véhicules/jour. Elle a été fabriquée à + 1.100.000 exemplaires.
La XM est la remplaçante de la CX. Ell est commercialisée en 1989. Le groupe PSA veut disposer d'une voiture haut de gamme chez chacune de ses marques. Le groupe Citroën va investir + 1 milliard de francs dans le coût de développement de ce modèle. Le bureau d'études a mis + 4 ans pour valider les différentes solutions techniques retenues comme le système de suspension hydractive assisté par l'électronique.
Au niveau du style, le bureau de design italien Bertone va continuer la recherche du meilleur CX pour aboutir à une forme aérodynamique d'un coefficient de 0,28.
Sur le site industriel de La Janais à Rennes, des investissements importants sont réalisés pour moderniser la nouvelle chaîne d'assemblage. On va utiliser les dernières techniques laser pour automatiser le montage et améliorer la fiabilité du véhicule produit.
Au niveau de la motorisation, le bureau d'études va bénéficier des blocs moteurs à essence XU de 4 cylindres de 2 l de 115 Ch à 150 Ch à carburateur ou à injection et des blocs diesels XUD de 4 cylindres à 3 soupapes par cylindre soit 12 soupapes et une version turbocompressée.
La recherche des nouvelles solutions techniques moins onéreuses a conduit ce modèle à connaître de nombreuses pannes à répétitions jusqu'en 1993. À partir de 1994, La XM est devenue un véhicule fiable. La réputation de ce véhicule a plombé les ventes. Il s'est vendu - 350.000 exemplaires.
En 2005, il est commercialisé la C6. Elle est le fleuron du savoir-faire de Citroën. En avant première au Salon International de l'Automobile de Genève, sur le stand Citroën, il est présenté le concept-car C6 Lignance en 1999. Il est réalisé une enquête pour affiner les orientations à conserver. Au niveau du style, elle est dans la lignée avec des rondeurs.
Au niveau de la motorisation, le bureau d'études a validé les blocs moteurs V6 à essence et diesel (173 Ch à 241 Ch) et la suspension hydropneumatique active à flexibilité et amortissement pilotés. Au niveau de l'équipement, un système d'affichage tête haute de certaines informations du tableau de bord et le GPS, .... et au niveau de la sécurité routière, un système d'alerte de franchissement involontaire de ligne.
Elle est assemblée sur le site industriel de Rennes. Ce modèle n'est pas fiable, il coûte cher à entretenir. Il ne s'est vendu que 23.384 exemplaires sur une période de 7 ans !!!
La C5 est commercialisée en 2000. Elle est assemblée sur le site industriel de La Janais à Rennes. Elle vient remplacer la Xantia. Le bureau d'études a équipé ce nouveau modèle du système de suspension hydropneumatique hydractive de dernière génération avec une variation automatique de la hauteur de caisse en fonction de la vitesse.
Au cours de la 1ère année de production, la qualité d'assemblage et les matériaux employés n'étaient pas à la hauteur du niveau de la concurrence. En 2004, un restylage est réalisé pour redynamiser les ventes. Au total, il a été commercialisé + 700.000 exemplaires.
En 2007, la C5 II est dévoilée au Salon Automobile de Francfort pour être commercialisée en 2008. La direction générale de Citroën a demandé au bureau de style de repenser complètement la ligne pour miser sur un nouveau loock plus dynamique.
Le bureau d'études a repensé le système de suspension pour des raisons de coûts de revient sur les modèles Attraction et Confort. On remet le système tradictionnel à ressorts. Tarifs: de 24.500 € à 42.400 €
Le marché de la petite citadine intéresse le groupe PSA et le groupe japonais Toyota. Un accord de coopération industrielle a abouti pour la marque Citroën à la commercialisation de la C1 en 2005. Elle est assemblée sur le site industriel de Kolin en République Tchèque (Toyota Aygo, Peugeot 107). Au niveau de la motorisation, le bloc moteur essence de 68 Ch de 3 cylindres en ligne est d'origine Toyota.
En 2014, la C1 II est commercialisée pour redynamiser les ventes. La nouvelle version est mieux finie. La présentation de l'intérieur a progressé avec une tablette tactile et une caméra de recul sur la version Shine. Tarifs: 9.950 € à 15.500 €
La direction générale de PSA a exigé de la marque Citroën de dégager une certaine rentabilité financière pour assurer la continuité de son activité industrielle. En conséquence, il fallait développer une nouvelle gamme pour répondre à des exigences d'une nouvelle clientèle aisée.
Le service marketing a travaillé sur l'image mythique de la DS et le bureau de style a dessiné sur un nouveau look plus branché et un intérieur plus chic de la C3. En 2009, un concept-car DS Inside est présenté au public lors du Salon International Automobile de Genève.
En 2010, la DS3 est commercialisée, elle est assemblée sur le site industriel de Poissy. En 2014, la gamme est restylisée. Le point fort commercial est de proposer à la clientèle la personnalisation de sa DS3. Le succès commercial est au rendez-vous. Tarifs: de 15.950 € à 31.450 €
Au Salon International Automobile de Genève de 2010, il est présenté le concept,-car coupé DS High Rider pour annoncer la prochaine sortie de la DS4. Cependant, le bureau d'études s'est orienté vers la conception d'une berline-coupé sur la base de la plate-forme de la C4, mais il est recherché la perception d'une version plus luxueuse et sportive par la clientèle.
Elle est commercialisée en 2011. Au niveau des équipements, l'équipement est complet en reprenant la planche de bord de la C4. Au niveau de la motorisation, on retrouve un bloc moteur de 4 cylindres en ligne monté de manière transversale. Tarifs: de 22.300 € à 31.600 €.
Le modèle haut de gamme de la gamme DS est présenté au salon de l'automobile de Shanghai en 2011. Elle est commercialisée en France en 2011 et en Chine en 2013. Le groupe PSA a décidé de positionner ce nouveau véhicule la DS5 sur le segment du crossover. Elle est assemblée sur le site industriel de Sochaux pour le marché français et européen et pour le marché asiatique chinois à Shenzhen avec le groupe Chang'an Automobile.
Au niveau de la motorisation, les nouveaux blocs moteurs BlueHDI et e-HDI sont implantés de manière transversale. Il est proposé des versions à transmission intégrale et des versions avec une boîte de vitesses pilotée. Tarifs: 30.350 € à 44.900 €.
Le C4 Aircross est dérivé du modèle ASX du groupe japonais Mitsubishi. Il a été commercialisé en 2012 avec une motorisation du groupe PSA.
En 2013, il s'est vendu 5.462 exemplaires. Tarifs: 23.700 € à 37.700 €.
Le bureau d'études planche sur un nouveau modèle d'utilitaire pour remplacer l'antique C15. Le berlingo utilitaire est commercialisé en 1996. Une idée gemme dans le groupe PSA, on pourrait reprendre l'idée du modèle Rancho du groupe Matra Simca pour proposer un nouveau véhicule dérivé d'un utilitaire. C'est la naissance du concept de Ludospace.
Au niveau du groupe industriel, l'intérêt de cette démarche c'est amortissement de la chaîne d'assemblage et des coûts de développement. Au niveau de la clientèle, l'intérêt est de pouvoir acquérir un véhicule de loisirs spacieux à un prix de vente relativement bon marché.
On lance la version Ludospace du Berlingo en 1996. En 2012, il est restylisé (Berlingo Tepee) pour redynamiser les ventes. La porte coulissante est un plus de ce véhicule. Le coffre permet un important volume de chargement. Le principal défaut de ce véhicule est le niveau sonore atteint sur route. La caisse amplifie le phénomène de raisonnance. Ce problème n'a jamais été traité par le groupe PSA.
Au niveau équipement, il y a le strict minimum, mais la conduite est agréable. Au niveau de la motorisation, le bloc moteur de 4 cylindres en ligne installé de manière transversale d'une puissance de 95 Ch à 120 Ch à l'essence ou en diesel.
La version XTR propose un style plus baroudeur avec une suspension réhaussée et des tôles de protection du moteur. Il est possible de l'équiper du système du "Grip Contrôl". La version Exclusive est la version la mieux équipée.
Il est assemblé sur les sites de Mangualdes au Portugal et Vigo en Espagne. Pour le marché de l'Amérique du Sud, il est produit à Buenos Aires. En 2013, il s'est vendu 9.621 exemplaires en France.
Tarifs: de 17.600 € à 24.800 € actuellement le prix a augmenté pour atteindre le prix d'achat de véhicules beaucoup mieux équipés.
Le bureau d'études a planché sur la base de la C3 pour mettre au point un petit monospace. Cette version est commercialisée en 2009 sous le nom de C3 Picasso. Elle a été restylisée en 2013.
Son équipement n'est plus à la page par rapport à ses concurrentes sur le marché automobile. Au niveau de la motorisation, les deux versions essence sont des blocs développés par le groupe BMW. Au niveau de la motorisation diesel, la version e-EDI 90 Ch est disponible depuis 2013.
Ce modèle dispose du système Stop & Start pour diminuer la consommation de carburant.
Elle est assemblée sur le site industriel de Trnava en Slovaquie pour le marché européen et pour le marché de l'Amérique du Sud, sur le site industriel de Porto Real au Brésil. Tarifs: de 16.600 € à 23.750 €.
Le bureau d'études a planché sur la base de la C4 une version d'un monospace compact. Elle a été commercialisée en 2006 sous l'appellation C4 Picasso et C4 Grand Picasso. Au niveau technique, le système de suspension oléopneumatique n'est monté que sur l'essieu AR sur la finition Exclusive.
Elle est assemblée sur le site industriel de Vigo en Espagne.
En 2013, le C4 Picasso est restylisé. Le bureau d'études de Citroën a conçu le nouveau modèle en utilisant la nouvelle plate-forme EMP2. Il est décidé de revoir la présentation des informations sur le tableau de bord.
La qualité des matériaux et de l'assemblage ont progressé, mais le système de guidage du GPS est une vraie galère pour saisir les infos et il ne trouve qu'environ 20 % des destinations !!!
L'option pack Multimédia permet aux passagers de l'arrière de profiter de 2 écrans TFT intégrés aux appuis-tête avant et d'une connectivité qui permet de connecter aussi bien un lecteur DVD qu'une console de jeux que l'on aura branché sur la prise 230 V qui sont présents dans le monospace.
En réalité, il y a un gros problème sur le système proposé. Il n'y a pas de lecteur intégré (USB, DVD...) pour visualiser ou écouter un film, un morceau de musique. En plus, le branchement sur la console multimédia n'a pas de prise HDMI ....
Au niveau de la motorisation, les nouveaux blocs moteur à essence e-THP 165 Ch et diesel e-HDi 115 et BlueHDi 150 sont disponibles.
Au niveau commercial, les ventes en 2013 ont dépassé les 28.000 exemplaires vendus en France. Tarifs: 23.250 € à 35.450 €
Le marché chinois est la priorité du groupe PSA. Depuis quelques années de nouveaux modèles sont exclusivement conçus pour la clientèle chinoise. La gamme DS est devenue une marque automobile de luxe.
A+